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gpso (grand paris seine ouest) - Page 8

  • VANVES ET GPSO : UN CDT QUI RISQUE D’ETRE REMLIS EN CAUSE !

     

    Les 7 maires de GPSO étaient tous présent pour signer avec les préfets de Région, Jean Daubigny et des Hauts de Seine Yann Jounot le CDT (Contrat de développement territorial) de GPSO ( Grand Paris Seine Ouest) à la mairie de Boulogne Mercredi après midi dont Bernard Gauducheau (UDI) avec quelques élus de Vanves,  F.Saimpert (UMP), B.Roche (UDI), M.Dingreville (UDI), A.L. Mondon (PS), J.C. Le Goff (PS),  Claire Papy (EELV). Même  Patrick Devedjian président du Conseil Général des Hauts de Seine était absent et s’en est expliqué dans un courrier lu par François Kosciusko Morizet, Vice Président et maire de Sévres : « L’avenir des CDT mérite une réflexion approfondie. L’un des principaux signataires est appelé à disparaître et certaines de ses dispositions doivent relever de la Métropole. Qu’est-ce qui m’autoriserait à signer un tel contrat ».

     

    Pierre Christophe  Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand Paris (MGP), et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération. Nous avons toujours plaidé lors des débats parlementaires pour une gouvernance de la MGP fondée sur nos intercommunalités. Et nous continuons à le faire. La décennie qui s’achéve a montrée l’avancée du phénomène intercommunale et particulièrement pour nos sept villes. Ce CDT « ville numérique, créative et durable » en est la meilleure manifestation. Il reste à espérer que ces efforts de construction collective ne soient pas engloutis dans une  Métropole anonyme ». Evidemment le préfet de Région a expliqué qu’il « ne nourrit pas les mêmes inquiétudes sur la construction de la MGP. La méthode des CDT est d’une grande richesse qui apporte ses résultats. Quel que soit le résultat des travaux parlementaires, avec la perspective des territoires, je crois profondément que l’outil CDT permet de travailler en bonne intelligence entre collectivités locales, et entre ces dernières et l’Etat. Et toute une part de cela vient de ce projet du Grand Paris Express » a-t-il rappelé devant André Santini, Président du Comité de surveillance et d’Etienne Guyot, président du Directoire de la SGP (Société du Grand Paris).

     

    Tout le chemin parcouru par ses maires a été rappelé par PC Baguet :  « Il y a un an jour pour jour, à Sévres, nous validions notre projet de CDT » soumis à l’avis des « Personnes Publiques Associées » puis à celui de la population. « Heureuse coïncidence de date, qui ne doit pas cacher un contexte bien différent. L’année dernière, j’indiquais qu’après avoir pris le temps de la réflexion, nous nous étions lancés avec toute  notre énergie dans la perspective affichée d’être le premier territoire à le valider. Aujourd’hui, c’est avec la même énergie que nous  le signerons. Non pas l’énergie du désespoir, mais d’une dynamique de territoire portée par l’ambition d’un projet de développement que nous construisons ensemble depuis de nombreuses années » a-t-il déclaré en parlant de « la maturité d’un projet bâti au fil des années entre 7 villes et leur intercommunalité » qui n’a rien d’une « construction artificielle » qui s’inscrit dans « la dynamique de la loi du 3 Juin 2010 relative au Grand Paris en ayant conscience que notre territoire devrait contribuer à son rayonnement ».

     

    Il a insisté sur les engagements de ce CDT en citant certains projets : Tout d’abord les  3 Gares  du GPE (Grand Paris Express). « Ce n’est pas un hasard que ce CDT soit signée pendant l’enquête publique sur la ligne 15 (Sud Rouge) » a constaté Etienne Guyot qui a indiqué que l’on avance vite : « On a choisi la maîtrise d‘œuvre, les architectes. L’objectif est d’aboutir d’ici fin Mai sur un scénario de gare ». Ensuite la construction de 2000 logements par an inscrit également dans le PLH de GPSO approuvé le 10 Octobre dernier. Enfin, la création d’un Pôle de compétence numérique : « Prés de 40% des emplois de GPSO relévent de ce secteur. Nous mettons à la disposition des acteurs économiques un espace dédié à l’accompagnement et à la mise en réseau des acteurs de la filière autour de trois enjeux majeurs : le recrutement, la qualification aux nouveaux métiers et la mobilité des salariés » a indiqué PC Baguet en précisant que 50 entreprises ont rejoint ce dispositif.

     

    Plusieurs projets concernent Vanves dans l’immédiat : La gare du Grand Paris Express Fort d’Issy/Vanves/Clamart en dessous de la gare de Clamart. Un espace co-Working dans le bâtiment à l’angle Martinie/S.Carnot) occupé au rez-de-chaussée par Trouvailles qui  donc déménager d’ici le 30 Novembre. L’aboutissement de la trame bleue et verte. Ce CDT comporte d’ailleurs un portefeuille de 45 actons aussi diverses que variés.  

  • SES DERNIERS JOURS A VANVES ET AILLEURS : LA GROGNE DES MAIRES MONTE !

     

    Les pétitions des maires se multiplient en France  avec la création de « collectifs des maires » contre la réforme des rythmes scolaires. La gréve des enseignants devrait être très suivie aujourd’hui. Dans notre Région, les maires de droite comme de gauche, même chez certains socialistes qui restent discrets, sont vent debout contre la création de la Métropole du Grand Paris. L’UMP  des Hauts de Seine a mobilisé tous ces élus et les sections locales, comme à Vanves,  pour faire signer une pétition « contre la Métropole du grand Paris » afin de « manifester fermement notre opposition avant le dernier débat à l’Assemblée Nationale ». Christian Dupuy Maire de Suresnes demande un moratoire.

     

    Lors de la signature du CDT (Contrat de Développement Territorial) de GPSO hier à la mairie de Boulogne où était présent Bernard Gauducheau avec quelques élus de Vanves (F.Saimpert, B.Roche, M.Dingreville, A.L. Mondon et J.C. Le Goff), PC Baguet maire de Boulogne et Président de GPSO n’a pas caché « qu’en ces temps de débat parlementaire sur la création de la Métropole du Grand paris, et la disparition programmée des EPCI de la Petite Couronne, le Bureau de GPSO a hésité à signer notre CDT ». D’autant plus a-t-il ajouté que « l’ironie de la situation veut que nous nous engagions pour 15 ans alors que l’on ne donne pas plus de deux ans à notre communauté d’agglomération ».  Le 96éme Congrés des Maires de France qui se tiendra à côté de Vanves risque d’être très chaud la semaine prochaine.  

     

    « Vos élus sont tous inquiets et indignés par le projet de loi créant la Métropole du Grand Paris, qui vient d’être voté en 2ème lecture par le Sénat, et qui va être examiné prochainement en dernière lecture à l’Assemblée nationale. Il met gravement en cause les libertés locales et éloigne les habitants des décisions qui les concernent. Il retire aux maires tout pouvoir concernant l’urbanisme, le logement, les opérations d’aménagement l’emploi, l’activité économique, la prévention et l’éducation. Beaucoup de villes, comme Vanves et le Conseil général des Hauts-de-Seine à l’unanimité (les socialistes ne prenant pas part au vote), ont voté des vœux contre l’état actuel de ce projet néfaste » écrivait Isabelle Debré aux militants et sympathisants UMP de vanves et de la 10éme circonscription des Hauts de Seine (Vanves/Issy) qu’elle mobilise pour faire signer cette pétition « Citoyens contre la Métropole Parisienne » disponible sur le site www.contrelametropoleparisienne.fr  avec un formulaire à remplir et des  actualités de ce projet.

     

    « Ce projet liberticide, n’est pas un problème d’élus : il va modifier la vie de tous les habitants de la Banlieue….Nos communes n’auront pas plus de pouvoirs que les arrondissements de Paris aujourd’hui. Leurs habitants ne pourront plus se faire entendre puisqu’au Conseil métropolitain chaque commune ne sera représenté que par un délégué sur plus de 200 : Autant dire que leur voix sera inaudible. On en revient à l’administration technocratique des années 60 qui a créé tant de mal de vivre dans la banlieue. Demain avec cette recentralisation inacceptable, les habitants ne seraient plus jamais écoutés et régresseraient à l’état de « sujets » d’une administration centrale qui prétend mieux connaître leurs aspirations qu’eux-mêmes  » est il écrit dans cette pétition initié tant par l’UMP et l’UDI.

     

    La plupart des élus (maires, conseillers généraux, parlementaires) UMP et UDI du département et de la Région l’ont d’ailleurs  signé ou en voie de le faire, car il s’agit de rappeler que « nous avons une autre conception de la métropole, fondée sur le principe de subsidiarité qui privilégie le pouvoir de décision au niveau le plus proche des habitants aussi longtemps que le niveau supérieur ne peut pas agir de manière plus efficace : Laissons le soin aux communes et aux communautés d’agglomération de traiter de la gestion de services publics locaux (comme les créches et les écoles…), l’aménagement de leurs quartiers, l’organisation de leur habitat, et donnons à la Métropole la responsabilité des problèmes du niveau de l’agglomération comme les réseaux de transports publics, l’attractivité économique ou les grands projets d’aménagements ».

  • LOI SUR LA METROPOLE DU GRAND PARIS : VANVES DEFEND L’INTERCO

    Le Conseil municipal de Vanves devrait voter un vœu ce soir lors de sa réunion (à 19H à l’Hôtel de ville) sur le projet de loi concernant la métropole du Grand Paris dont la seconde lecture devant le sénat commence cet après-midi à 15H. Il s’agit pour le maire  de défendre l’intercommunalité et notamment GPSO mais aussi son rôle car il risque d’être déposéder de tous ces pouvoirs pour devenir un simple maire d’arrondissement, et de ne plus avoir, surtout,  la maîtrise de l’urbanisme et de l’aménagement de sa ville. Il sera très intéresant de scruter le vote de l’opposition ce soir, car au conseil régional, Vendredi dernier, c’est le Front de Gauche/PC qui a présenté un tel vœu soutenu par EELV, l’UMP et l’UDI, le PS votant contre contre avec le PRG et le Parti de Gauche. Ce vœu  souhaitait tout simplement  « que la création d’une nouvelle structure métropolitaine aille de pair avec le renforcement du processus intercommunal. Ces intercommunalités de projet, lieux de coopération et d’élaboration stratégique, doivent être la base même de la construction métropolitaine ».  

     

    Pour la Région « elles constituent une échelle pertinente pour la mise en œuvre de projets et de stratégies de territoire partagés, elles sont des meilleurs leviers pour concrétiser des projets d’aménagement ambitieux » comme le rappelait le rapport de la commission Scénarii pour la Métropole. « L’évolution institutionnelle nécessaire de l’Ile de France ne peut se dispenser d’associer des partenaires aussi essentiels, aux côté de la Région, qui doit voir ses compétences confortées. L’heure est aux avancées concrètes, tout en laissant le temps de trouver la meilleure forme de représentation démocratique des citoyens, la meilleure forme d’association des acteurs locaux, dans une démarche ascendante »… Les écologistes qui ont voté ce vœu, expliquaient « qu’ils militent depuis longtemps pour le renforcement et la généralisation des intercommunalités. Ils souhaitent en faire un échelon central de la démocratie locale à travers l'élection de leurs membres au suffrage universel ».

     

    Dans une tribune paru le 26 Juillet dernier dans le Figaro, les maires des communes de GPSO, dont Bernard Gauducheau,  dénonçaient «  Un retour en arrière qui verrait Paris imposer à la banlieue ses logements sociaux, ses cimetières, ses ordures ménagères, ses entrepôts. Est-il envisageable, au regard des grandes lois de décentralisation qui ont transfiguré notre paysage institutionnel, alors qu'un grand mouvement intercommunal est irréversiblement engagé, et à la veille de l'élection des élus communautaires au suffrage universel, de voir l'acte III de la décentralisation s'ouvrir, à contretemps, sur une recentralisation sans précédent des pouvoirs locaux en Ile-de-France? » et d’ajouter : «  Dans le même ordre d'idée, espérer qu'il soit possible de balayer d'un revers de main dix années d'intercommunalité, portée notamment par les communautés d'agglomération franciliennes, est pour le moins utopique. Celles-ci se sont affirmées comme une modalité d'organisation du niveau communal. Elles sont désormais incontournables dans le paysage local d'IDF de par l'efficacité et l'ampleur du travail mené. Il serait injuste de mépriser ce travail. Il serait absurde de le mettre à bas, surtout si c'est sous couvert d'efficacité ».

     

    Le 20 septembre dernier, la majorité des 132 élus franciliens membres du Syndicat Mixte Paris Métropole (sur 207) présents à Boulogne, votaient un vœu qui dénonçait  ce projet, appelait « à respecter l’identité et le rôle des communes, premier lieu de la démocratie locale », tout en reconnaissant que « l’échelon métropolitain est désormais indispensable pour conforter et développer l’attractivité de l’agglomération parisienne, répondre à la grave crise du logement qu’elle connaît, assurer la solidarité entre les territoires qui la composent, faire face au défi climatique auxquels sont confrontées les grandes métropoles ». Mais, dans le même temps, ils insistaient sur le fait que ses territoires qui « constituent le moteur de son dynamisme et de son développement »  doivent également « continuer à porter les acquis d’une coopération intercommunale, fruit pour nombre d’entre eux, de plus d’une décennie de travail collectif »… « Il s’agit don d’articuler ces deux échelles, métropolitaine et territoriale, dans un modèle original  capable de relever efficacement les défis d’une métropole-monde ». Ils proposaient une démarche progressive et volontaire permettant « de construire la métropole selon une démarche ascendante en s’appuyant sur des territoires pleinement acteurs et responsables (EPCI,  communes…) », « d’achever la carte intercommunale en Ile de France ».

     

    Dans les coulisses de cette réunion, les leaders de Paris Métropole n’avaient pas de mots assez durs vis-à-vis du Parlement et surtout du Sénat expliquant « qu’on a été déçu par le vote du Sénat (qui démolissait) et choqué par le vote de l’assemblée nationale qui reprenait à rebours notre démarche. On nous a reproché de ne pas avoir abouti à un projet. Mais c’était une démarche qui s’appuyait sur les intercommunalités, et il fallait les finaliser même si elles n’étaient pas parfaites ».  En tous les cas, dans cette affaire du Grand Paris, deux camps s’affrontent, selon un observateur bien averti : « D'un côté, les partisans d'un Grand Paris bien net, bien carré, bien dégagé derrière les oreilles, comme l'ont défendu Nicolas Sarkozy (qui a prôné une communauté urbaine dès 2007) ou Philippe Dallier et Claude Bartolone (fusionneurs de départements). De l'autre, les défenseurs d'une politique des petits pas, des rapprochements volontaires, de l'intercommunalité fondée sur le projet. Ceux, en somme, qui ont pris le temps de créer le syndicat mixte d'études Paris Métropole ».